Le déploiement des démarches de performance énergétique dans le monde permet aujourd’hui au groupe AFNOR de livrer les résultats d’une analyse des pratiques de 78 organismes certifiés en France, en Allemagne, à Taïwan, au Royaume-Uni, en Russie et au Maroc.
Moins d’un an après une première étude menée auprès d’entreprises françaises, le groupe AFNOR poursuit son analyse des démarches de performance énergétique à travers le monde. La nouvelle étude, réalisée auprès de 78 organismes certifiés ISO 50001 à travers 6 pays, délivre des conclusions positives quant à l’utilisation de la norme publiée il y a près de 4 ans. L’ISO 50001 est de plus en plus utilisée par les organisations : le dernier recensement réalisé par l’ISO signale une augmentation de 40% du nombre de certificats ISO 50001 dans le monde entre 2014 et 2013*.
89% des utilisateurs sont satisfaits et 95% la recommandent vivement.
Concrètement, la norme ISO 50001 fournit aux entreprises les clés d’une démarche collective de progrès leur permettant de faire rapidement des économies.
Parmi les éléments déclencheurs les plus cités figurent l’obtention de la certification, la nécessité de faire des économies via une gestion optimisée de l’énergie, la stratégie de l’entreprise ou encore l’existence d’incitations financières publiques à se lancer dans la démarche.
La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre est un déclencheur pour deux établissements sur cinq, et une motivation importante pour la moitié d’entre eux.La valorisation de l’image de l’entreprise et la communication externe ne constituent pas un déclencheur à ce stade, mais demeurent une motivation importante pour près de trois établissements sur cinq.
Parmi les bénéfices observés : 95% des entreprises la considèrent comme est un outil pour mieux identifier les zones de consommation d’énergie et 75% comme un levier pour améliorer les marges. 85% la perçoivent comme un vecteur de progrès sur la durée et 76% comme un levier pour la montée en compétences du personnel.
Pour plus des deux tiers des établissements interrogés, les budgets mobilisés pour la démarche sont considérés comme négligeables ou peu élevés au regard des bénéfices apportés. Un tiers de ceux qui se prononcent sur la question ont vu les résultats dépasser leurs espérances. Pour quasiment tous les autres, les bénéfices financiers sont en phase avec les estimations.
Parmi les établissements qui sont suffisamment matures pour mesurer leurs économies d’énergie, plus de 50% déclarent une économie sur leur facture énergétique comprise entre 5 et 30%.
L’étude mise à disposition résume également plusieurs bonnes pratiques, partagées par les organismes certifiés.